J’ai découvert ce mot lors d’une ballade dominicale sur les quais de la rive droite de Bordeaux, pas plus tard que hier après-midi. La phytoremédiation est un ensemble de technologies et de techniques employant les plantes (mais également les fongus, microbes, bactéries et écosystèmes qui leur sont liés) pour dépolluer des sols. C’est un sous-domaine des biotechnologies, et en particulier de la biorestauration.
Lancée en 2013, la présente phytoremédiation vise à assainir des terres souillées par presque un siècle d’activité industrielle lourde à Bordeaux : chantiers navals puis peintures industrielles. Afin de supprimer des éléments tels que le zinc, le plomb et le cadmium, les ingénieur de l’INRA peuvent proposer des assemblages de végétaux (dans notre cas, à base de saules et/ou de peupliers) qui, soit extraient de la terre les métaux à éliminer, soit au contraire les fixent pour laisser des micro-organismes assurer leur élimination.
On estime entre 30 et 40 ans pour qu’une telle phytoremédiation soit totalement accomplie.
Crédits
- Image par Arnaud C.
- Source : Journal Sud Ouest
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