Notre cerveau est très loin d’être une machine parfaitement rodée, infaillible, aux raisonnements répétables et surtout logiques. En réalité, nous sommes en permanence trompés par ce que l’on appelle des biais cognitifs. Généralement, ce sont de petits raisonnements, internes, souvent involontaires, qui influencent nos comportements de manière irrationnelle.
Il y a énormément à dire sur les différents biais existants. Sans doute ferais-je ultérieurement des brèves de blog pour parler en particulier de l’un ou de l’autre. Mais voici en vrac certains de mes “préférés”, que l’on peut retrouver en sciences et en ingénierie :
- Le biais de confirmation : il consiste à n’accorder d’importance qu’à ce qui nous conforte dans notre première idée.
- L’effet Barnum : il s’agit de reconnaitre un sujet (souvent soi-même) dans une description suffisamment générique pour qu’en réalité, tout les sujets puissent s’y retrouver (exemple classique : les horoscopes).
- L’escalade d’engagement : tendance à continuer dans une direction au seul prétexte qu’on y a déjà trop investi (trés proche du ‘biais des coûts irrécupérables’).
- L’effet de halo : tentation de tirer une généralité d’un cas particulier.
- Le biais du survivant : il consiste à considérer comme une vérité générale des informations émanant de la seule source disponible (le survivant) au détriment des autres sources muettes.
- L’effet Dunning-Krugger : impression de rapidement maitriser un sujet que l’on découvre à peine.
Ce PDF (également image ci-dessus) propose un panorama organisé et très fourni des nombreux biais cognitifs recensés.
Notez que nombre d’entre eux se recouvrent plus ou moins.
Crédits
- Image par John Manoogian III
- Source : Usabilis
Soyez le premier à commenter