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Poulies et grand-voile

Il m’arrive de temps en temps de faire de la voile, et cela me semble l’occasion de vous proposer divers articles qui mêlent ainsi nautisme et physique (ou ingénierie)..

Nota : par soucis de simplification, j’éviterai le jargon marin et j’utiliserai le mot “corde” pour désigner les différents bouts d’un voilier, en particulier ses écoutes et ses drisses. De la même manière j’emploierai le mot “tirer” au lieu de border.

Les force exercées par le vent sur les voiles d’un bateau peuvent être colossales (et varient suivant la force dudit vent, et la taille des voiles). Si bien qu’il est généralement impossible de manipuler la grand-voile en l’agrippant directement à la force des bras.

Pour cela, la corde servant à tendre la grand-voile fait donc plusieurs aller-retours entre des paires de poulies.

Source: Wikimedia

Le passage de la corde dans un système de poulies (certaines immobiles, et d’autres mobiles) permet ainsi de diviser la force à appliquer sur la corde. Plus la corde fait d’aller-retours, et plus la force pour manipuler la grand-voile est divisée. Par exemple : tirer sur une corde qui passe dans une poulie mobile en y faisant un aller-retour divise la force à appliquer par 2. Avec trois poulies mobiles, la force est divisée par 6.

De nombreux systèmes de poulies plus ou moins complexes peuvent être envisagés, afin de jouer sur les facteurs de division de la force, mais également sur la longueurs de corde impliquées.

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Publié dansPhysique

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